Les clés d’un programme d’engagement international à succès
Le témoignage de SCOR et Nexthink à l'occasion des Rencontres Benevity 2022
Deux de nos clients, Nexthink et SCOR, ont accepté de nous livrer les coulisses de leurs programmes globaux lors des Rencontres Benevity 2022. Du siège social à des dizaines d’entités mobilisées à travers le monde : comment franchir le pas ? Voici les facteurs essentiels à garder en tête.
Donner un cap global...
Pour ces deux entreprises internationales (Nexthink et ses 950 employés dans 9 pays et SCOR avec 3 500 employés dans 40 bureaux), le constat est le même : il faut une vision globale pour lancer le navire de l’engagement à l’échelle mondiale.
« Avec notre programme « SCOR for Good », l’idée était de rassembler les différentes initiatives existantes sous un même chapeau. C’est l’un des ingrédients essentiels d’un programme d’engagement international : réunir sous une même bannière et avoir un branding commun. »
— Juliette Sarrail, Responsable Engagement, SCOR
Pousser une ambition commune et infuser une vision unifiée est le point de départ fondamental d’un programme international. De façon très pratique, cela passe aussi par l’élaboration d’une politique claire et uniforme à l’échelle du groupe. Établir un nombre d’heures de volontariat, des bénéfices et des règles qui s’appliquent à tous, où qu’ils se trouvent.
...Tout en tissant une toile locale
Une fois la direction donnée, tout l’enjeu d’un programme international repose sur la liberté à accorder au niveau local. Cela se traduit dans les expériences de nos clients. La réussite d’un programme global repose sur l’inclusion des spécificités locales.
« C’est la richesse d’un programme international que de pouvoir l’adapter aux différentes cultures. Et ça aide aussi tous nos employés à s’identifier davantage au programme si les causes les touchent et ont du sens pour eux »
—Nina Zellweger,Responsable RSE, Nexthink
Pour ce faire, il faut donner le pouvoir d’agir aux employés des différents bureaux et leur laisser suffisamment d’autonomie pour adapter les priorités stratégiques du groupe aux besoins spécifiques. Chez SCOR comme chez Nexthink, le programme d’engagement est porté au niveau local par un réseau d’ambassadeurs et d'ambassadrices locaux et régionaux. Ces employés s’investissent de façon volontaire pour porter les messages dans les différentes localisations et permettent aussi de prendre le pouls du terrain pour adapter les initiatives aux différentes réalités.
« Au lancement du programme, l’idée n’était pas d’ajouter une couche supplémentaire mais justement de savoir ce qui se passait en local et faire de ces ambassadeurs locaux des parties prenantes. Plutôt que de rajouter un étage au mille-feuille, on a voulu comprendre comment le gâteau était fait et comment s’insérer pour avoir du sens et de la cohérence et que ce soit totalement intégré à l’ambition, aux valeurs, à la culture du groupe », témoigne Juliette Sarrail.
Pour aller plus loin : en savoir plus sur la façon dont Nexthink et SCOR ont lancé leur programme international
S’appuyer sur la technologie…
« L’outil a été le catalyseur pour avoir plus d’impact au niveau du groupe et avoir ce maillage entre les différentes entités à l’international. On a fait les choses un peu à l’envers : d’abord l’outil, puis la vision. Mais ça a porté ses fruits aujourd’hui ! »
— Juliette Sarrail, Responsable Engagement, SCOR
Quand on parle de programmes globaux, ce sont aussi des défis très terre-à-terre qui émergent : trouver des dates communes pour des actions d’engagement, communiquer efficacement entre les différents bureaux, parler la langue régionale, identifier des occasions de volontariat localement, être réactifs face à des défis rencontrés dans une région donnée à un moment T.
Une plateforme permet de mieux gérer tous ces aspects. Pour certains, elle est même le point de départ d’une stratégie « glo-cale » réussie. Et en temps de crise, la technologie fait la différence pour assurer la réactivité :
« Pour l’Ukraine, en 24h, nous avons pu rapidement cibler des associations qui faisaient du sens. Normalement on prend des semaines pour construire nos campagnes », nous a raconté Nina Zellweger.
« Pour une société globale, ce n’est pas toujours facile d’organiser une levée de fond d’une telle envergure quand on est présents dans 39 pays. Avec l’aide de Benevity, on a levé 200 000 euros en réponse à la crise en Ukraine alors qu’on est que 3 500 dans le monde », a confirmé Juliette Sarrail.
Pour aller plus loin : voyez comment Benevity soutient les programmes internationaux.
...Tout en donnant la priorité à l’humain
Et en parallèle, les Responsables RSE et Engagement de SCOR et Nexthink nous ont donné leurs conseils pour réussir à garder l’humain au centre pour faire grandir la mobilisation. Tous s’accordent à le dire que l’émotion est le moteur de l’action. Voici quelques conseils de nos clients pour donner toutes leurs places aux individus et générer un mouvement autour du programme d’engagement, d’autant plus quand il se veut international :
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L’engagement du leadership
« C’est l’image de l’entreprise. Les collaborateurs vont s’identifier à ces personnes. Au lancement du programme, ce soutien est essentiel ». Pour propulser un programme international, on ne peut se passer du soutien des exécutifs au plus haut niveau. Et plus que de donner la direction et la vision en tant que leaders, les employés attendent de partager avec eux des valeurs communes en tant qu’humains et recherchent en eux une source d’inspiration et d’exemplarité.
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Donner le pouvoir et la liberté d’agir
Dans un programme international, on réunit des sensibilités et des réalités très diverses. L’écoute est donc primordiale pour démarrer et donner suffisamment de responsabilités et de libertés est essentiel pour durer. Les ambassadeurs locaux et régionaux ont besoin d’être soutenus, motivés et reconnus. Il faut absolument démocratiser le programme pour que les collaborateurs et collaboratrices s’identifient. « Vouloir tout contrôler n’est pas une bonne chose. Quand ça vient des collaborateurs, c’est déjà ça l’engagement. Il faut donner sa confiance et miser sur la collaboration. »
Durant l’événement, nos panélistes sont bien sûr entrés dans le détail de leurs parcours et de leurs expériences en matière de programmes internationaux, mais nous avons restitué ici les points clés pour poser les bases de bonnes pratiques en la matière. N’hésitez pas à nous contacter si vous avez des questions.
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