Flavie Deprez

Carenews c’est un média indépendant dédié aux acteurs de l’engagement qui couvre, au quotidien, l’actualité de l’engagement sociétal, du mécénat et de l’ESS. L’entreprise, agréée entreprise solidaire d’utilité sociale (ESUS), s’est donné une mission : accélérer, par le biais de l’information, le développement de l’engagement solidaire en France. Après un premier emploi en tant que chargée de la communication et du mécénat culturel dans une PME, Flavie Deprez se dirige vers le conseil… Jusqu’à sa rencontre avec Carenews en 2014. Cofondatrice du média, elle y travaille depuis ses débuts, d’abord en tant que rédactrice en chef avant d’en devenir la directrice générale !

Son engagement personnel ?

« À peu près tout, vu mon métier, puisque je pilote quand même un média qui est dédié aux sujets d'engagement, donc je n’ai pas de chouchou. Cependant, j'ai rejoint il y a quelques semaines le board d'une association (...) qui s’appelle Ma Voie et qui œuvre pour l'égalité des chances, l'accès à l'emploi et l'orientation (...). Quotidiennement, l'égalité femme-hommes et l'inclusion de tous doivent faire partie d'un combat sur le long-terme. C’est peut-être tellement profondément ancré en moi que je ne pense même plus à le revendiquer. »

©MaryLouMauricio

Genèse et missions de Carenews 

Aux origines 

Au printemps 2014, Flavie Deprez rencontre Guillaume Brault, cofondateur et président de l’entreprise. Elle commence alors à écrire des articles pour Carenews, qui a une forme très différente du projet actuel. Quelques mois plus tard, à l’automne, les deux cofondateurs prennent la décision de créer un journal. Ils réalisent qu’il n’existe pas, dans le secteur de l’intérêt général et du mécénat, d’endroit indépendant qui rassemble tous les acteurs - entreprises, associations, citoyens - et toute l’information qui les concernent. 

De ce constat naît Carenews, d'abord sous la forme d'un web média et d'un journal papier distribué gratuitement avant de devenir le média en partie participatif qu'il est aujourd'hui. Désormais, il accueille 1 000 contributeurs externes (de l’entreprise à l’association), ce qui permet à tous les acteurs de prendre la parole sur les questions de l’engagement au sens large : impact, RSE, ESG, mécénat… 

Carenews aujourd’hui et demain

Carenews aujourd’hui, c’est un écosystème solide reposant sur : 

• Une équipe permanente d’une dizaine de personnes aux missions variées : rédaction d’articles, communication et partenariat, développement et suivi client…
• Un média qui produit des études et des publications : Le Top 50 de l’entrepreneuriat à impact, le Baromètre des directions de l’engagement, l'Annuaire des solutions RSE
• Trois podcasts : Changer la norme, animé par Flavie Deprez, Ceux qui font, Impact Mania et L'Angle, une newsletter audio sur l'actualité de l'engagement 
• Un studio qui produit des évènements, des podcasts et des produits éditoriaux
• Une communauté de plus de 35 000 personnes sur les réseaux sociaux.
• Et bien plus encore !

©MaryLouMauricio

Enfin, au coeur du site, les 1 000 espaces des contributeurs, dont des associations, des fondations ou encore des prestataires du secteur de l’impact qui permettent aux acteurs (entreprises, associations et citoyens), grâce à leurs solutions ou services, de s’engager plus, et mieux. 
Et demain ? Un but ultime : faire en sorte que 100 % des acteurs s’engagent et le revendiquent !

« Je suis la locomotive. (...) J’ai un volet coordination-motivation et un volet porte-parole : j’aime bien prêcher la bonne parole de Carenews et du secteur. L'une de mes missions est le pilotage des univers éditoriaux et visuels, un aspect créatif et esthétique donc, auquel je suis très attachée. C'est, je pense, l'une des choses que j'aurais le plus de mal à lâcher : tout ce qui est identité. Ce qui me plaît le plus ? Le secteur dans lequel je suis, et surtout les gens que je croise : il y en a beaucoup qui m'inspirent et qui me nourrissent. »

Les grandes victoires de Carenews

Pour Flavie Deprez, c’est avant tout l’indépendance qui fait la force du média. Actionnariat maîtrisé par le management, grande pluralité d’annonceurs (et de contributeurs)… Le tout engendrant, de fait, une réelle liberté éthique et financière. Mais ce n’est pas tout :

Quand tu es entrepreneur, notamment dans un secteur comme l'impact, qui a ses fragilités, chaque projet est une victoire.

Flavie Deprez, Cofondatrice et directrice générale de Carenews

Les raisons d’être de Carenews

« Notre force, c'est l’accès à l’information et la diffusion des messages. 
Des dizaines de milliers de visiteurs du site et auditeurs des podcasts s'informent quotidiennement grâce à Carenews.On offre aussi la possibilité à un millier de structures de véhiculer leurs informations et donc de communiquer sur leurs besoins : besoin de bénévoles, appel à projets d’entreprise, projet solidaire à développer, etc. Et ce qui se voit sans doute beaucoup : notre rôle très fédérateur dans le secteur, autour des publications d'évènements, de webinaires ou autres. L’impact vient de ce que je martèle : le savoir, c’est le pouvoir. Donc quand on donne à voir les ressources et les informations, on a déjà beaucoup d'impact ! »

L’écosystème de l’engagement : une évolution positive

Au contact du secteur de l’impact depuis de nombreuses années, Flavie Deprez fait un constat particulièrement positif ! Les associations se professionnalisent, les entreprises s’engagent ou cherchent un moyen de le faire… Et de plus en plus d’employés se mobilisent aussi. 
En parallèle, de nouveaux outils comme les plateformes d’engagement ont émergé pour faire le pont entre ces différents acteurs et promouvoir des formes d’engagement telles que le mécénat de compétences.

J’ai constaté la force que pouvaient avoir ces outils (les plateformes de l’engagement) : en s'associant à d'autres outils, en faisant monter en puissance et en qualité les reportings et surtout (...) leur possibilité de véhiculer l'énergie.

Flavie Deprez, Cofondatrice et directrice générale de Carenews

Le Top 50 de l'entrepreneuriat à impact

Le Top 50 de l'entrepreneuriat Impact a vu le jour en 2020. C’est une étude qui repose sur un questionnaire méthodologique, établi en partenariat avec le cabinet de conseil HAATCH et l’ESSEC Business School. 
Suite à un appel à données, des centaines de dossiers de structures sont analysés (tous statuts confondus : associations, fondations, coopératives, entreprises, etc.) et leur impact est mesuré uniquement par de la data. À partir des résultats, un classement de ces structures est établi, par catégorie, et met en avant les meilleurs projets à impact de l’année.  

C’est une initiative pionnière en Europe. D’autant plus que les résultats ne sont pas forcément là où on les attend…
Un classement inédit qui veut changer la donne.

Des petites structures pas trop médiatiques, parce qu'elles n'ont que peu de budget ou pas envie de communiquer, ont un impact énorme. Et les très grosses, qui font beaucoup de bruit, ne sont pas forcément en tête du classement.

Flavie Deprez, Cofondatrice et directrice générale de Carenews

C’est un classement qui change la donne. Il a pour objectif de valoriser l’entrepreneuriat engagé, et de faire connaître les structures qui se démarquent par leur impact. En diffusant leurs démarches, l’ambition est de participer à un changement de l’économie en profondeur. 

Les conseils de notre leader d’impact pour l'engagement en entreprise

« 1. Prendre en compte les besoins du terrain, des collaborateurs, etc. avant de se lancer et embarquer tout le monde.
   2. Créer une identité à ce mouvement, pour que cela devienne (...) presqu'une marque employeur. Cela crée une énergie et construit quelque chose d'identifiable. 
   3. Vérifier son impact réel par rapport à ce qu'on a investi. Pas nécessairement axé sur une analyse rationnelle pour savoir que « la plateforme coûte tant par an, c’est tant de temps par collaborateur, et voilà les résultats en face ». En effet, ce ne sont pas là les données les plus pertinentes, puisqu’il faut voir aussi l’impact que l’on n’a pas forcément réussi à mesurer tel que l’accroissement des compétences chez les collaborateurs, le développement du réseau, etc. Tout ce qui n'est pas forcément mesurable avec des données ou en argent. (...) Je pense que monitorer et chercher à s'améliorer semble être l’un des meilleurs conseils que je puisse donner. »